Arrêté le 14 janvier, quelques minutes à peine après que l’ancien chef de l’Etat tunisien Zine El-Abidine Ben Ali eut pris la fuite à bord de son avion, le chef de sa garde présidentielle, Ali Sariati, demeure un personnage mystérieux.
Son nom est devenu le symbole du système sécuritaire honni de l’ancienne dictature. Il est le seul que l’actuel premier ministre tunisien, Béji Caïd Essebsi, a cité, le 30 mars, lors d’une intervention télévisée,...